Entretien avec Andrea Lodder

Distributeur à l’honneur : MERIDA Benelux

Avec sa série « Distributor in the spotlight », MERIDA donne la parole à différents distributeurs MERIDA dans le monde entier pour découvrir comment et d’où ils opèrent. Ici, ils explorent la scène cycliste nationale et jettent un coup d’œil dans les coulisses pour voir pourquoi c’est un lieu de travail si inspirant et agréable, mais ils s’entretiennent également avec les personnes qui font de MERIDA ce qu’elle est dans leur pays. Après la première partie de la série, dans laquelle Peter Koperdraad de MERIDA BENELUX a pris la parole et nous avons eu l’occasion de découvrir le célèbre MERIDA EXPERIENCE CENTER (qui est également le siège de MERIDA BENELUX) à Apeldoorn, nous faisons maintenant connaissance avec un petit nombre d’employés. Dans ce livre, ils parlent de leur vision unique de la marque, découvrent quel type de cyclistes ils sont et pourquoi ils aiment travailler pour MERIDA.

Étant donné que MERIDA BENELUX et les pays dont elle a la responsabilité sont actuellement en proie à l’engouement pour le gravel, le premier employé qu’ils ont interviewé a été Andrea Lodder. En plus de son travail intéressant au MERIDA EXPERIENCE CENTER, elle adore tout ce qui a trait à gravel et, en fin de compte, aussi les ongles longs et colorés. Lisez la suite pour en savoir plus.

À quoi ressemble une journée de travail typique pour vous ?

Nous sommes une petite équipe, nous partageons donc de nombreuses tâches différentes. Je m’occupe principalement du marketing et de l’assistance aux concessionnaires, mais entre les deux, j’aide également les clients de l’EXPERIENCE CENTER qui viennent faire un essai routier ou qui viennent simplement jeter un coup d’œil autour d’eux. Chaque jour est différent ; Je réponds aux appels et aux courriels des concessionnaires et des clients, j’écris des articles pour des magazines et je travaille avec un graphiste pour créer nos publicités. Les lundis sont généralement plus calmes parce que la plupart des concessionnaires sont fermés, ce qui me permet de rattraper mon retard sur d’autres travaux.

En quoi le cyclisme dans votre pays diffère-t-il des autres pays de votre point de vue ?

Ici, aux Pays-Bas, tout le monde fait du vélo ; C’est étrange si vous ne le faites pas ! Vous allez à l’école à vélo dès le plus jeune âge, tout le monde le fait. Il y a de nombreuses places de stationnement pour les vélos dans les écoles et les gares, par exemple, et seulement quelques places de stationnement pour les voitures. Le vélo est sûr ici car nous avons des pistes cyclables, des feux de circulation spécialement pour les cyclistes et bien sûr, le fait que le paysage soit plat aide aussi !

Quelle est votre discipline cycliste la plus importante et comment avez-vous commencé ce sport ?

J’adore le vélo et le gravel, mais je déteste vraiment le VTT ! Je préfère toujours être sur un vélo de gravier que sur un VTT. Même sur des sections rocheuses très techniques et escarpées, je me sens beaucoup plus en confiance avec mon guidon de route et sans suspension que sur un VTT. Je n’ai pas été cycliste toute ma vie, et encore moins à un niveau compétitif. Avant de commencer à faire du vélo, je pesais 85 kg et j’étais en fait assez paresseux, je n’avais même pas de vélo de course. Un ami a participé à l’Alpe d’HuZes, j’y suis allé en tant que supporter et j’ai regardé cette année-là et tout ce qui tourne autour du cyclisme m’a inspiré. De retour à la maison, j’ai tout de suite acheté un vélo de route et dans les années 2013 à 2016, j’ai moi-même participé à l’événement caritatif pour la recherche sur le cancer. À partir de ce moment-là, c’était le VÉLO – et j’ai fait du vélo presque tous les jours. En 2014, j’ai commencé à courir avec une équipe d’Apeldoorn sponsorisée par MERIDA. Après 4-5 ans, l’équilibre entre le travail et la course est devenu trop difficile à côté d’un emploi à temps plein, alors j’ai fini par arrêter de participer à des compétitions. Puis en 2019 j’ai découvert le monde merveilleux du gravel, je suis allé faire du bikepacking dans le Yorkshire (Angleterre) et je suis tombée amoureuse du 'gravelling'. C’est beau de faire du vélo en Angleterre et j’espère vivre beaucoup plus d’aventures de bikepacking là-bas. Depuis, j’ai pu découvrir plein de beaux endroits sur mon SILEX et je suis loin d’en avoir fini avec ça !

Avez-vous d’autres passe-temps que le vélo ?

Oui, mangez et dormez !
Sérieusement, le vélo est mon boulot et mon hobby, je n’ai pas beaucoup de place pour d’autres choses. Par conséquent, la frontière entre le travail et le passe-temps est mince, mais cela me permet de ne pas me retrouver dans la rue. Je poste beaucoup de contenu sur Instagram et j’écris des articles pour des magazines sur les voyages à vélo que j’ai faits. Récemment, j’ai fait du vélo de chez moi juste de l’autre côté de la frontière en Allemagne jusqu’à Berlin, ce fut un voyage de 36 heures dont nous avons été à vélo pendant 24 heures. 650 km sur le vélo de route, avec l’aide des voitures suiveuses. C’était un vrai défi et je suis content de l’avoir fait, mais je ne suis pas sûr que je le referais de sitôt parce que c’était vraiment difficile.

Ma vie tourne autour des vélos et certains de mes amis disent que je suis « tout au sujet des vélos », mais j’aime aussi les choses féminines – mes ongles sont ma « zone sacrée ». J’ai toujours de longs ongles peints, même lors d’une course ou d’une aventure sur gravier.

Quel est votre vélo préféré de tous les temps et avez-vous fait des ajustements ou des modifications ? Si oui, quels avantages ont-ils apportés ?

Mon préféré est bien sûr le SILEX 10K. Je roule sur le SILEX 7000 depuis un moment et je n’ai pas eu le 10K depuis très longtemps, donc je n’ai pas encore vraiment eu l’occasion de le modifier, à part changer les pneus et retirer la tige de selle télescopique (vous n’en avez pas besoin ici aux Pays-Bas, donc c’est plus léger sans elle). L’ajustement le plus important que j’ai fait jusqu’à présent est bien sûr les autocollants roses que j’avais faits pour cela. Parce que plus de rose, c’est mieux !

Quel est votre vélo MERIDA préféré, à la fois en général et dans la gamme actuelle ?

Eh bien, j’aime les vélos simples et polyvalents, je roule sur la route et j’adore le look du SCULTURA ENDURANCE. Je ne l’ai pas encore monté, donc je suis vraiment curieux de savoir comment il se comporte !

Avez-vous une « idole » dans le monde du cyclisme ?

Je n’ai pas forcément d’idole. Mais il y a un homme que j’ai rencontré lors de ma participation à l’Alpe d’Huzes qui est gravement malade et qui reste une grande source d’inspiration. Bien qu’on lui ait dit à l’époque qu’il n’avait plus longtemps à vivre, il n’en reste pas moins un athlète fanatique et ne recule pas devant les défis malgré ses nombreuses opérations et traitements. Quand je le vois faire ça, je me dis que je ne peux jamais me plaindre que j’ai mal aux jambes pendant une montée !

Quels conseils donneriez-vous à vos autres cyclistes, et surtout aux débutants ?

« Faites ce qui vous semble juste ».
Vous n’avez pas besoin d’aller vite, tant que vous montez cette colline ! N’importe qui peut gravir une colline – certains le font plus vite que d’autres.

Avez-vous des activités cyclistes MERIDA, comme une balade à l’heure du déjeuner ou quelque chose de similaire ?

Peter (notre directeur général) fournit le déjeuner tous les jours, donc nous mangeons tous ensemble. Il est très important que nous nous arrêtions tous et que nous nous détendions en même temps, surtout si nous avons eu une matinée chargée. Nous faisons aussi des balades après le travail (généralement environ 2 heures), c’est agréable d’apprendre à se connaître sur le vélo plutôt qu’au bureau, c’est idéal pour le team building.

Avez-vous des visites à vélo ou des événements prévus ?

J’ai la chance de pouvoir faire beaucoup de voyages à vélo dans le cadre de mon travail sur les réseaux sociaux. Je reviens tout juste de Slovénie et d’Autriche et je vais publier quelques articles et photos à leur sujet dans des magazines. L’année dernière, je suis allé en Islande pour faire du bikepack - c’est le plus bel endroit où je sois jamais allé - il faut vraiment y aller ! Je ferai également une épreuve de gravel avec Shimano depuis le Luxembourg en passant par l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas au début du mois de septembre. Il s’agit d’un événement de cinq jours avec un soutien de A à B, avec des itinéraires difficiles tous les jours. Enfin, j’irai dans les Dolomites en septembre pour faire du vélo pendant une semaine et faire du contenu, après ça mes jours de vacances sont vraiment partis pour cette année !

Avez-vous une épreuve cycliste préférée ? Y a-t-il des événements cyclistes auxquels vous aimeriez participer à l’avenir ?

J’ai participé à deux tournois de qualification pour le championnat du monde de gravel et de Grand Fondo cette année, l’un aux Pays-Bas et l’autre en Allemagne. Il faudrait que je finisse dans les 25% supérieurs pour me qualifier pour la Coupe du monde. C’est une opportunité fantastique pour moi de participer à un événement de classe mondiale, mais ce n’est certainement pas mon objectif.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail chez MERIDA Benelux ?

Les gens avec qui je travaille sont la chose la plus importante. Nous nous amusons au travail, il y a une bonne ambiance et nous nous intéressons vraiment l’un à l’autre. Nous avons la liberté de partager nos idées au sein de l’équipe, et je peux utiliser mes connaissances et mon expérience du cyclisme pour aider les clients, ce qui est très satisfaisant. MERIDA est une marque vraiment cool et nous avons toujours un flux constant de nouvelles motos passionnantes à partager avec les clients. Je suis soit assis à mon bureau dans le MERIDA EXPERIENCE CENTER, en train de planifier un voyage, soit assis sur mon vélo - et je peux appeler tout cela mon travail, j’en suis très content !

Enfin

Andrea a vraiment le virus du gravel et respire le vélo. Elle et Aranka nous ont emmenés faire une balade après le travail, 60 km de gravel à travers les magnifiques environs d’Apeldoorn. Nous pouvons confirmer que ses ongles et ses cheveux longs ne ralentissent pas lorsqu’elle fait du vélo et qu’elle a même eu l’énergie de prendre quelques photos pour Instagram pendant qu’elle roulait. Elle combine sans effort la vitesse avec le glamour, et son côté rose girly avec sa passion pour le cyclisme. Cela fait d’Andrea un atout considérable pour l’équipe MERIDA et les clients de MERIDA Benelux.